Création de la notice : René Bianco

Bi 2049

Le Temps déborde

 


Parution : 1981-1983





Le Temps déborde. —
Toulouse ; Angoulême. — nº 0 [oct. 1981] et nº 1 (1982, 1er trim.)-nº 5 (1983)

La revue parait après le départ de Joël Guigné après le nº 40 (juin 1981) de Essais : revue de critique et de communication révolutionnaire, revue qui continue jusqu’en 1989 avec le seul Jimmy Lallement.

Contacts : L.B.F. Marteau ; 44, allées Ch.-de-Fitte ; 31300 Toulouse
Adresse (provisoire avant nouvelle adresse à Toulouse) : Joël Guigné ; BP 205 ; 16007 Angoulême cedex
puis
L.B.F. Marteau ; 44, allées Ch.-de-Fitte ; 31300 Toulouse

Imprimerie La Sauvage (Toulouse), nº 3
Abonnement : 40 F (+ numéros et tracts hors commerce)

Le Temps déborde avant-première, qui reprend des textes du nº 1, présente :

« Le Temps déborde est une revue périodique paraissant au moins quatre fois l’an, ainsi que de nombreux suppléments, brochures, tracts, circulaires (ces derniers réservés aux abonnés).
La participation à Le Temps déborde est ouverte à tous, le critère préférable et infaillible pour être publié, n’est ni le don (bien qu’il soit le bien venu) ni la connaissance de l’un ou l’autre des rédacteurs actuels, mais le fait que les textes nous plaisent, nous séduisent, nous invitent…
Le Temps déborde se refuse à utiliser la publicité comme support financier, il est actuellement auto-financé par ses deux rédacteurs [1], ainsi que par quelques détournements et réappropriations ; aussi les dons sont-ils les bienvenus.
Le Temps déborde se veux une revue vivante, dans le sens ou elle est le fruit d’un désir commun, et se veux le véhicule d’idées vécues. Le Temps déborde ne cherche pas à apporter une solution, ni des idées à la mode sur le marché déjà encombré du spectacle auto-satisfaisant des “écrivains actuels”.
Le Temps déborde n’est et ne pourra jamais être qu’un des nombreux véhicules dont nous nous emparons pour exprimer notre survie…
Le Temps déborde est l’expression de quelques uns qui se sont reconnus, et qui tend à la rencontre mouvante de ceux qui ont conscience que la vie se trouve ailleurs, sous d’autres hospices plus gaies et salutaires qu’un régime de gauche ou pseudo-socialisant…
Nous utilisons Le Temps déborde, comme nous utilisons le téléphone ou le bus, avec précaution, sachant que la solution n’est pas contenue en entier dans la forme et le contenu. Mais dans une démarche plus simple. Nous réalisant nous réaliserons nos désirs et l’époque, et passant toujours à un stade supérieur.
Le Temps déborde existe, et il faut chaque instant le prouver, le vivre.

Parutions :

  • nº 0 ([1981, oct.]) — « Avant-première » (extraits du nº 1 à paraitre ?)
  • nº 1 (1982, 1er trim.), 32 p., tirage 300 exemplaires, 8 F
  • nº 2 (1982, 2e trim)
  • nº 3 ’[1982, ca mai])
  • nº 4
  • nº 5 (1983, ?)
  • catalogue (sans date)

Notes

[1Laurence Marteau et Joël Guigné.