Bruxelles
Au moins 6 numéros
Adresse :
toutdoitpartir@boum.org
basseintensite.internetdown.org
Observations :
Publicité pour les revues proches : La Cavale, Basse intensité, Cette semaine, Non-fides, www.infokiosques.net « (même si tout n’est pas à prendre) », De Nar
Dans le nº 4, longue annonce de la parution du titre À corps perdu (www.acorpsperdu.net [puis http://acorpsperdu.wikidot.com/]) disponible chez Acrata (Bruxelles) et au 21ter rue Voltaire (Paris)
Comme ces titres précédents, la revue annonce des « tracts/ textes diffusés/trouvés sur… » parfois des « affiches trouvées … », comme :
Encart de présentation paru dans plusieurs numéros (4 à 6 notamment) :
Tout doit partir ?
Ben ouais, TOUT !
Dans un monde basé sur la domination et l’exploitation que pourrait-on bien avoir envie de garder ?
Tout doit partir parce que le “moins pire des systèmes” n’assouvira jamais notre soif de liberté. Parce que la démocratie participative, le capitalisme vert et la croissance durable continuent à nous déposséder malgré les illusions de gestion de la catastrophe. Parce que les projets alternatifs qui tentent de se creuser une niche dans ce monde de merde pour ensuite pouvoir regarder les autres crever depuis leurs petites bulles ne pourront jamais opérer un changement radical et qu’il faut donc détruire toutes les formes de pouvoirs tout en construisant nos mondes entre ami.e.s.
Tout doit partir parce que même sans loyer, sans travail ou à la campagne nous continuons à subir la pression d’un monde qui nous domine.
Ce journal, on l’a mis en route pour compiler quelques méfaits de la guerre sociale en cours afin de pouvoir les rendre visibles, de les partager… Et — qui sait ? — de là, peut-être insuffler des pensées, des dynamiques d’auto-organisation, voire même trouver des affinités.
Tout doit partir, c’est aussi une incitation à prendre part aux choses, parce que si un journal c’est bien, les idées demandent plus que jamais à être traduites en actes.
Pour la liquidation totale de ce qui nous détruit.
Tout doit partir