Création de la notice : Claude Delattre

Bi 4187-suppl.

La Courroie, pourvu qu’ça pète !

revue autogérée


Parution : 2016






Toulouse

Un numéro paru : numéro zéro puissance un (juin 2016)

La revue est proposée dans un coffret en carte sérigraphiée (« couverture imprimée, découpée et pliée à la main en 500 exemplaires ») contenant 11 articles en 6 livrets bicolores A4, une affiche sérigraphie A4 (blanc sur noir titrée « Les punks méritent la mort », signé Labeurk ?) et un feuillet A5 Rº/Vº illustré formant édito.

Adresse :
contact@courroie.info
courroie.info

Collab. : textes non signés


Édito :

0.1 La Courroie, pourvu que ça pète !, une revue de transmission libre, critique, poétique, festive, mobile, mutante, temporaire et transitoire, jusqu’à preuve du contraire.
On est une bande de femmes et d’hommes autour de la trentaine, mais pas tou-te-s. La plupart ont fait des études secondaires, mais pas tou-te-s. La couleur de nos peaux tire plutôt vers le blanc, mais pas que. Majoritairement on a moins de 1000 euros par mois pour vivre. Mais peut-être qu’il y en a qui planquent de la thune. On vit plutôt à Toulouse, mais il y en a qui viennent de loin. On en a envie de prendre la parole, d’ouvrir nos gueules, et nos pages. Nous sommes différent-e-s : l’idée est d’afficher des points de vue qui ne sont pas traités par les médias dominants et de valoriser les alternatives.
Nous sommes une chenille en mutation permanente : il n’y a pas de limites de formats, de supports, tous les moyens d’expression sont bons, tous les papillons sont beaux. On expérimente. On essaye d’organiser des fêtes de travail — ambiance rigolade avec quelques artifices et outils pour organiser un travail collectif (décrit dans l’article La courroie vue de l’intérieur) — où les gens amènent leur bouteille et leur sujet, discutent et s’engagent à faire des choses, plutôt que des réunions de réfaction procédurières et emmerdantes, où si t’es pas le chef ou que tu n’est pas une grande gueule t’es mis sur la touche. On n’y arrive pas toujours, parce que le normatif revient au galop, parce que la puissance créatrice du chaos fait peur.

Au moins 1 affiche anarchiste parue sous ce nom (voir sur le site Placard).