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Louis Matha

 

(1961-1930)


in Dictionnaire des militants anarchistes : MATHA, Armand “Louis”
Né à Castelljaloux (Lot-et-Garonne) le 10 (ou le 6 ?) avril 1861 — mort le 12 février 1930 — Coiffeur ; publiciste — Paris — Londres — Draveil (Essonne)

Ouvrier coiffeur à Castelljaloux et militant libertaire depuis au moins 1887, Louis Matha était monté à Paris à la fin des années 1880. En novembre 1891 il avait été nommé trésorier du groupe anarchiste du XXe arrondissement qui venait de se constituer et dont faisaient entre autres partie Charveron et Duprat.
Gérant à partir du numéro 39 (31 janvier 1892) du journal L’En-Dehors (Paris, 91 numéros du 5 mai 1891 au 19 février 1893) publié par Zo d’Axa et où il avait remplacé Charles Chatel, (…)

Au moins 2 affiches anarchistes parues sous ce nom (voir sur le site Placard).



Nom cité dans :


  • L’En dehors [= L'Endehors] : les cris de L’En dehors sont lancés une fois par semaine

    F — Paris (& chef-lieu Seine : 75) Paris

    Parution : 1891-1893


  • L’International : bimensuel anarchiste

    Royaume-Uni London = Londres ; Paris

    Parution : 1893-1893

    Voir aussi : Communiste : la propriété c’est le vol = Der Communist : Eigenthum ist Diebstahl = Il Comunista : la proprietà è il furto (1892).


  • Le Libertaire : fondé par Sébastien Faure [puis] journal hebdomadaire paraissant le samedi [puis] journal illustré [puis] supplément hebdomadaire illustré du « Journal du peuple » [puis] hebdomadaire

    F — Paris (& chef-lieu Seine : 75) Paris ; Paris (120, rue Lafayette)

    Parution : 1895-1914

    ISSN 1155-9071
    Suivi de : Le Libertaire (1919-1939) [et Le Libertaire (1917)].
    Voir aussi : Le Libertaire (1898) pour la période marseillaise
    Voir aussi : le quotidien Le Journal du peuple (Lyon, 1899-1899) durant une année.


  • Le Libertaire : journal hebdomadaire paraissant le samedi

    F — Bouches-du-Rhône (13) Marseille

    Parution : 1898-1898

    Transfert à Marseille de : Le Libertaire (Paris, 1895-1914).
    Voir aussi : L’Agitateur (Marseille, 1897-1897)


  • Le Journal du peuple

    F — Paris (& chef-lieu Seine : 75) Paris

    Parution : 1899-1899

    ISSN 1155-908X
    Parait, en supplément : Le Libertaire illustré.
    Voir aussi : Le Libertaire (1895-1914), qu’il remplace pour une année et Le Père Peinard (2e série : oct.-nov. 1896-janv. 1899 ; 3e série : janv. à avr. 1900) pour la même raison.


  • Le Révolutionnaire : organe indépendant paraissant le samedi

    F — Paris (& chef-lieu Seine : 75) Paris

    Parution : 1899-1899


  • Les Hommes de révolution

    F — Paris (& chef-lieu Seine : 75) Paris

    Parution : 1899-1900

    Voir aussi : Les Hommes d’aujourd’hui (1878-1899) puis Les Hommes du jour (1908-1919) et Portraits d’hier (1909-1911).


  • La Grève générale = Il Sciopero generale

    Royaume-Uni London = Londres

    Parution : 1902-1902


  • Le Cubilot : journal international d’éducation, d’organisation et de lutte ouvrière, paraissant tous les quinze jours

    F — Ardennes (08) Aiglemont ; Couillet (Charleroi)

    Parution : 1906-1908

    Suivi de : Cubilot (1906-1908) et Travailleur des Ardennes (1908).


  • La Bataille : organe quotidien syndicaliste

    F — Paris (& chef-lieu Seine : 75) Paris

    Parution : 1915-1920

    ISSN 1255-9814. Suivi de : Peuple (1921-1939).


  • Ce qu’il faut dire : organe intérieur du mouvement « Ce qu’il faut dire » non destiné à la vente publique [puis] reflète et diffuse les thèses du mouvement « Égalité » (UFLR) [puis] organe intérieur bi-mensuel, diffusant les thèses de l’APEL (Association de propagande et d’études libertaires) [avec parfois] journal de tous les militants de la pensée libre [puis] organe bi-mensuel de libre culture et d’action pacifiste

    F — Paris (& chef-lieu Seine : 75) Paris

    Parution : 1944-1949

    Suivi de : Ce qu’il faut dire (1949).