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Vernet, Madeleine (1878-1949)

   

Madeleine Vernet [pseudonyme de Madeleine Cavalier] (1878-1949), collaboratrice au Libertaire, aux Temps nouveaux et à Ce qu’il faut dire, est la fondatrice de l’orphelinat « L’Avenir social » qu’elle créa en 1906 avec sa soeur et avec Louis Tribier. Elle dut en quitter la direction en 1923 sous la pression des communistes majoritaires au conseil d’administration. « L’Avenir social » deviendra L’Orphelinat ouvrier puis fermera en 1938.

Pacifiste elle fonda aussi Les Voix qu’on étrangle (1917) et La Volonté de paix en 1927 qui sera interdit en 1936 et participa à la Ligue des femmes contre la guerre, au Comité international d’action et propagande pour la paix et le désarmement et à la Ligue internationale des combattants de la paix (LICP).

La BnF signale aussi :

  • Le Problème de l’alcoolisme / Madeleine Vernet. — 2e éd. — Paris : La Rénovatrice, 1913. — 32 p.
  • Nous les mères, la guerre et nos enfants / Jeanne Lavergne et Madeleine Vernet. — Rabat : F. Moncho, [ca1938]. — 36 p.
  • Agar et Ismaël / Madeleine Vernet. — Paris : Mignolet, 1939. — 270 p.

Titres signalés, hors BnF :

  • La Paternité / Madeleine Vernet. — Poligny : Imp. A. Jacquin, Études sociales, 1906. — 15 p.
  • Aux penseurs libres ! / Madeleine Vernet. — Poligny : Imp. A. Jacquin, s.d. — 4 p.

Voir aussi :

  • Madeleine Vernet : féminisme et pacifisme du début du siècle à la Seconde guerre mondiale / Oakleigh Welply, maîtrise sous la dir. de N. Offenstadt. — Paris, IEP, 1997. — 218 p.
  • Sur « anarlivres ».
  • Un article lors du centenaire de L’Avenir social, en 2006 : http://www.avenirsocial.org/?article71.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Madeleine_Vernet
https://maitron.fr/?article154231

in Dictionnaire des militants anarchistes : VERNET Madeleine [CAVELIER Madeleine, Eugénie, Clémentine, Victorine, épouse TRIBIER dite]
Née le 3 septembre 1878 au Houlme (Seine-Inférieure) - morte le 5 octobre 1949 - Educatrice - LICP - Yvelines

En 1888, les parents de Madeleine Vernet s’installèrent à Barentin (Seine-Inférieure) où ils tinrent un petit commerce. Vers 1900, la mère de Madeleine Vernet, devenue veuve, s’installa à Pissy-Povilie (Seine-Inférieure) et prit en charge quatre fillettes de l’Assistance publique. Cet événement révéla à la jeune fille sa vocation d’éducatrice populaire. Elle écrivit une série d’articles sur les « Bureautins » dans la revue Pages libres de Charles Guieysse, pour dénoncer la grande misère (...)

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