Création de la notice : Claude Delattre

Bi 4290-suppl.

La Mauvaise herbe

qu’est-ce qu’une mauvaise herbe sinon une plante dont on n’a pas encore découvert les vertus ? [puis] une mauvaise herbe est une plante dont on n’a pas encore trouvé les vertus


Parution : 2015-.... (en vie)






La Mauvaise herbe

Revue de la CNT-FTE (Fédération des travailleuses et travailleurs de l’éducation)

CNT-FTE, 33 rue des Vignoles, 75020 Paris.
www.cnt-f.org/fte
fede-edu@cnt-f.org [puis] lamauvaiseherbe@cnt-f.org
07 52 14 98 31

Dir. de publ. : Brigitte Boada, Alain Dervin, Pascal Moncey

Impr. : Scopie (Toulouse), dès le 1er numéro

au nº 8 :

Directeur de la publication : Pascal Moncey
Comité de rédaction : Fédération CNT des travailleuses et travailleurs de l’éducation
Ont participé à ce numéro : Claire, Jean­Marie, Louise, Pierre, Pickon, K’rine, Maïlys, Rmn, Pascal, Isa, Lag, Tak, Fanny, Samuel, Sébastien, Neua, Elise
Illustration (une) : Pickon
Maquette : Anne, Pascal et Sidonie
Imprimeur : Scopie (Toulouse)

Éditorial du 1er numéro (2e semestre 2015)

Une nouvelle revue pour quoi faire ?
 
En avril, réunis en congrès extraordinaire à Paris, les syndicats CNT de l’éducation ont voté à une très large majorité l’autonomie de la revue NAutre École. Depuis treize années, N’Autre École était la revue de la fédération. À ce titre, les membres du comité de rédaction étaient mandaté-e-s en congrès. Le comité de rédaction de NAutre École était composé de mandaté-e-s de la CNT mais aussi, depuis 2004, de camarades d’autres horizons. Ils et elles ont voulu s’émanciper de la CNT. C’est fait.
 
Pour autant, nous avons voulu poursuivre l’aventure. Nos exigences sont les mêmes : un espace dédié à nos idées et à nos pratiques. Contre la parole experte et pour le partage du pouvoir de l’écrit.
 
Plus que jamais, nous voulons une revue qui affirme ces choix. Qu’elle soit un outil de propagande pour les pratiques émancipatrices et égalitaires. Un outil pour penser collectivement nos réalités partagées.
 
Le dire et le faire dans un même élan. En essayant de rester au plus près de nos utopies, y compris dans leurs aspects les moins visibles pour les lectrices et les lecteurs. Les mandats tournent à la CNT. Il n’y a pas de permanent-e-s, de détaché-e-s, de spécialistes, d’expert-e-s en quoi que ce soit. Ce n’est pas toujours facile à faire vivre, à assumer collectivement et ce d’une manière autogestionnaire. Mais ce sont nos choix politiques : toutes capables, tous susceptibles d’assurer une tâche. Nous voulons prendre le temps nécessaire pour que chacun-e puisse trouver sa place.
 
Cette revue sera un complément à nos tracts, bulletins locaux, site, Classes en lutte (notre mensuel électronique). Si elle est un lieu d’expression privilégié pour les adhérent-e-s et les syndicats de la fédération des travailleuses et travailleurs de l’éducation, nous souhaitons aussi ouvrir ses pages aux écrits des syndicats d’autres branches professionnelles, ainsi qu’à des contributions extérieures à la CNT.
 
Nous ne souhaitons pas nous aliéner aux contraintes éditoriales : rythme de parution, pagination. Un, deux, trois numéros par an. Évidemment, nous tiendrons compte de ces éléments pour nos abonné-e-s.
 
Dans un paysage syndical totalement englouti dans la concurrence et la co-gestion, dans l’expertise et le métier de délégué-e-s, nous avons à cœur de faire vivre un autre syndicalisme, sans expert-e ni leader. Sans spécialiste ni porte-parole. Pour un partage le plus large des richesses de la pensée, de l’écrit et des pratiques.
 
Contre un système éducatif basé sur l’autoritarisme, la hiérarchisation des savoirs et des rapports sociaux, la soumission des individus, changeons l’école, changeons le monde ! Partageons le pouvoir pour ne pas le prendre ni le laisser à d’autres !
 
Ce premier numéro tout beau, tout neuf que vous tenez entre les mains aborde différents sujets qui nous tiennent à cœur. Dans leur diversité, ils relèvent tous de notre combat pour une éducation plus juste, plus libre et plus respectueuse des enfants, comme des travailleuses et des travailleurs. Que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du système éducatif, les voies de cette lutte sont multiples. La mauvaise graine de la contestation de l’ordre injuste et dominateur s’insinue partout. Nous nous en faisons l’écho ici.

Parutions :

  • nº 1 (2015, 2e sem.) — « La lutte continue ! »
  • nº 2 (2016, 1er sem.)
  • nº 3 (2016, 2e sem.)
  • nº 4 (2017, 2e sem.)
  • nº 5 (2018, 2e sem.)
  • nº 6 (2019, automne) — « Riposter, s’échapper, construire des espaces de liberté »
  • nº 7 (2020, hiver) — « Déconfinons l’école ! »
  • nº 8 (2022, hiver) — « L’insurrection zapatiste qui vient »