La revue de titre La Réforme sociale et de devise « L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes » parait à Bruxelles à partir de la fin 1911. Pour Jan Moulaert « [ce] journal n’est ni socialiste, ni anarchiste, mais l’œuvre d’un groupe de syndicalistes révolutionnaires. Son rédacteur en chef est G. Schmickrath et son administrateur, Jules De Roubaix. […] En avril [1912], La Réforme sociale trouve un successeur dans Le Combat Social, organe d’action directe. » [1].
Sur la fiche de la précédente Réforme sociale, René Bianco indique :
Le même titre sera repris en 1912 (55, rue des Comédiens à Bruxelles) avec G. Schmickrath comme dir.-responsable (cf notice in A. J. Vermeersch, op. cit., p. 389).
Adresse : 55, rue des Comédiens à Bruxelles.
Toutefois, au vu du post-scriptum du programme de son successeur Le Combat social (nº 1, 2 avril 1912), il est possible que deux titres — un paru le 25 décembre 1911, un autre le 7 janvier 1912 — identiques soient confondus :
« Le Combat Social continue l’œuvre entreprise par la Réforme Sociale, organe révolutionnaire publié par des camarades bruxellois qui, à la suite de circonstances indépendantes de leur volonté ne purent publier qu’un numéro. Nous espérons que les bonnes volontés qui s’étaient groupées autour de la Réforme Sociale ne feront pas défaut à son continuateur, le Combat Social. »